Une quinzaine de praticiens se forment à la méthodologie de l’autopsie des bovins

L’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence. » François Schelcher, professeur à l’école vétérinaire de Toulouse, a ainsi illustré la complexité de l’examen nécropsique. Distinguer le pathologique du normal, confirmer ou infirmer une hypothèse diagnostique, tels étaient les fils rouges de la journée de formation intitulée « autopsie, prélèvements et interprétation des analyses sur le jeune bovin », organisée le 20 avril dernier à l’ENVT,? en partenariat avec le laboratoire Vétoquinol.

L’apport de l’autopsie dans la démarche diagnostique est précisé

L’accent était mis sur l’interprétation des lésions, la pertinence et les conditions de réalisation des examens complémentaires. Cette formation a permis à la quinzaine de participants d’acquérir une méthodologie de travail et d’enrichir leurs connaissances mobilisables sur le terrain. L’apport de l’autopsie dans la démarche diagnostique, tant en médecine individuelle que collective, a été précisé. Cette journée de formation, qui alternait des phases pratiques et théoriques, a permis de revisiter, en compagnie de notre consœur Caroline Lacroux et de François Schelcher, enseignants-chercheurs au sein de l’unité de pathologie des ruminants de l’ENVT, la technique d’autopsie, ainsi que les principales lésions retrouvées en cas de maladies respiratoires, de diarrhées néonatales et de mort subite.