Assurance animalière. Base de données
Actualité
Auteur(s) : Valentine Chamard
Une femme, âgée de moins de quarante ans, employée, domiciliée dans une ville de taille moyenne, propriétaire d’un chien : tel est le client type de l’assurance en santé animale. A partir de sa base de données de cinquante mille clients, SantéVet a dressé le portrait-robot de ses assurés : 65 % sont des femmes, 44 % sont âgés de dix-huit à trente-quatre ans, 41 % ont entre trente-cinq et cinquante-quatre ans (seulement 15 % dépassent cinquante-cinq ans). L’âge moyen à la souscription est de trente-huit ans. 29 % des assurés habitent l’Ile-de-France, 12 % la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et 11 % en Rhône-Alpes. Seuls 6 % sont retraités.
Les chiens semblent mieux lotis que les chats, puisqu’ils concernent 75 % des contrats d’assurance. Les maladies et les actes de prévention représentent 85 % des remboursements, les accidents 15 %.
L’assureur a souhaité connaître les motivations qui conduisent les propriétaires à assurer leur animal. Il a mené l’enquête auprès de quatre cents de ses clients. La première raison avancée est un besoin de tranquillité (46,5 % des réponses), suivie par la protection financière (25,6 %), le fait « qu’il est normal de s’assurer » (14,7 %) et une forte recommandation de l’entourage ou du vétérinaire (10,7 %).
Le praticien apparaît comme l’ambassadeur privilégié de l’assurance en santé animale, puisque 44,3 % des répondants déclarent avoir connu ce type de service par son entremise. L’Internet, qui joue également un rôle majeur, a conduit 36,3 % des sondés à assurer leur animal. Le bouche-à-oreille n’intervient que dans 10,7 % des cas.
En outre, 50 % des contrats sont souscrits au cours de la première année de vie de l’animal. Les deux critères déterminants dans le choix d’une assurance santé sont le taux de couverture et le prix (la notoriété de la compagnie n’est citée que par 17,7 % des répondants).
Selon une autre étude réalisée par SantéVet fin 2004 auprès de neuf cent cinquante personnes, un quart d’entre elles confient ne pas avoir pu prodiguer les soins nécessaires à leur animal faute d’argent. « Ces difficultés financières sont également un handicap pour les vétérinaires, car elles génèrent un développement des impayés. Une assurance permet de mieux gérer les imprévus, grâce à un lissage des dépenses », souligne SantéVet.
L’assureur note en outre que les clients assurés consultent plus facilement un praticien et n’hésitent pas à se faire orienter vers des spécialistes. Ainsi, un animal assuré est présenté en consultation en moyenne 2,9 fois par an, versus 1,54 pour le non-assuré. Le panier moyen du client assuré est de 121 €, versus 68,63 € pour le non-assuré. 98 % des clients assurés font vacciner leur animal chaque année.
Si la France se situe au premier rang européen en nombre d’animaux domestiques, seuls 4 % des chiens et des chats y sont couverts par une assurance santé, versus 30 % au Royaume-Uni et 80 % en Suède. Pourtant, ce chiffre est en croissance, car il y a deux ans, seuls 2 % des carnivores domestiques français étaient assurés. « Cette évolution s’explique en grande partie par la prise de conscience par les vétérinaires du rôle de l’assurance santé, analyse SantéVet. D’ici à cinq ans, nous pouvons espérer deux millions d’animaux assurés. »
• Le budget consacré par les Français à leurs animaux est de 3 milliards d’euros par an, avec une croissance de 8,7 % entre 2002 et 2007.
• 48 % de cette somme est dépensée pour les chiens, 37 % pour les chats.
• L’alimentation représente 72 % de ces dépenses, les accessoires 17 %, l’hygiène et les soins 11 %. Ce dernier poste bénéficie de la plus forte croissance, avec une augmentation de 15 % en 2007 par rapport à 2006, et de 40,6 % sur cinq ans.
Sources : enquête Facco/TNS Sofres 2008, Facco, Prom’Animal.
V. C.En 8 ans, l’entreprise lyonnaise, qui emploie 52 salariés, a comptabilisé 90 000 clients, 314 000 demandes de remboursement, pour un montant de 27 millions d’euros de sinistres remboursés. Le taux de fidélisation atteint 85 %. Le turn over est de 15 % (5 % de mortalité, 5 % d’impayés et 5 % de résiliations).
Sources : enquête Facco/TNS Sofres 2008, Facco, Prom’Animal.
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