Le cursus en voie de rénovation

Adapter la formation à la diversité croissante des missions des vétérinaires telle était la mission de réflexion confiée par Bruno Le Maire à un comité de haut niveau, composé de représentants de la formation et de professionnels vétérinaires, à la suite des États généraux du sanitaire. Ils ont rendu leur copie au ministre le 14 septembre dernier.

Quatre axes s’en dégagent

→ Axe 1 : « Inscrire l’enseignement vétérinaire français dans l’espace européen de l’enseignement supérieur. » Cela passerait par la prise en compte dans la formation des étudiants d’une partie de l’enseignement en classe préparatoire et de la réduction de la durée actuelle des études en ENV.

→ Axe 2 : « Moderniser et adapter le contenu de l’enseignement pour l’ouvrir à de nouvelles perspectives professionnelles. » Cette démarche nécessiterait la mise en place de tutorats des étudiants par des professionnels, la réalisation de longs stages et de nouveaux enseignements.

→ Axe 3 : « Ouvrir davantage les écoles vétérinaires à la diversité des recrutements et à l’international. » Cela passerait par une diversification des voies de recrutement, en renforçant les passerelles avec la formation des professionnels de santé et l’enseignement technique agricole, la poursuite de l’ouverture sociale et l’accès au diplôme des étudiants étrangers.

→ Axe 4 : « Rénover la gouvernance de l’enseignement vétérinaire. » Il s’agirait de créer une Conférence des écoles vétérinaires françaises afin de coordonner et de mettre en synergie l’enseignement dans certaines disciplines selon l’offre spécifique d’excellence de chaque école.

• Source : ministère de l’Agriculture.