Entre nous
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : STÉPHANIE PADIOLLEAU
Manifestement, la proche évolution du Code de déontologie vétérinaire ne soulève pas les foules. Attendre, c’est la position adoptée par près de 50 % des vétonautes qui ont participé, peu nombreux, il convient de le souligner, à notre sondage Internet portant sur les propositions de modifications de ce code qui régit la profession.
Là où nos confrères ont raison de patienter, c’est que le projet proposé par le Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires doit d’abord passer par l’examen et l’approbation de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et du Conseil d’État. Rien n’est donc définitif, mais les grandes lignes sont clairement définies.
Le gros morceau de cette modification du Code de déontologie concerne la communication des praticiens, sous toutes ses formes : physiques, écrites, visuelles ou virtuelles. Initialement profession réglementée où la publicité est interdite, où la vitrine du cabinet est obligatoirement neutre et opaque et la signalétique extérieure soumise à approbation, les vétérinaires devraient enfin obtenir le droit de se montrer plus ouvertement, de communiquer avec les clients comme avec les passants, de transmettre des informations, ou plus simplement d’être mieux identifiés. Pourtant, un tiers des vétonautes n’y voient pas de grands changements dans leur exercice. Peut-être l’arrivée de cahiers des charges des structures nouvellement définies apportera-t-elle quelques réponses plus concrètes quant au mode d’exercice. Bien entendu, il restera un cadre global à respecter et quelques interdits. Est-ce cela qui conduit de rares confrères (9 %) à trouver ces propositions encore trop contraignantes, avec des interdictions « ineptes et ataviques » ? Le métier de vétérinaire, bien que soumis à l’application future de la directive “services”, est et restera une profession réglementée. Les réflexions qui entourent l’utilisation des antibactériens, ou plus largement des médicaments, ne laissent pas présager d’un tournant radical vers une profession plus commerciale. Pas de bouleversement donc, mais une évolution qui suit la réglementation européenne et, plus simplement, les avancées de la société et des moyens de communication. Sans changer sa façon d’exercer ou ses valeurs de praticien libéral, un confrère pourra communiquer plus librement avec ses clients existants ou futurs. D’ailleurs, 10 % d’entre eux ont l’air satisfaits… C’est un début !
Sondage réalisé auprès de 65 confrères et consœurs.
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