Pour près de 80 % des vétonautes, le réchauffement climatique est réel

Après un mois de septembre remarquablement doux

les premiers jours d’octobre ont frôlé des records de chaleur à Paris, en Bretagne et dans le Nord. Cela a été l’occasion dans les médias de revenir sur l’origine de ces températures inhabituelles : en cause, le réchauffement climatique prôné par certains experts, ou un phénomène de dérèglement du climat lié aux cycles planétaires mis en exergue par d’autres ? Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) est, lui, formel : la planète se réchauffe. D’après leurs dernières estimations, d’ici à l’an 2100, la température moyenne terrestre devrait augmenter de 1,4 à 5,8 °C. Ils ajoutent que ces températures plus élevées provoqueront l’expansion du volume des océans, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires. Le niveau de la mer a globalement monté de 10 à 20 cm au cours du XX^e siècle. Une hausse supplémentaire de 9 à 88 cm, selon les régions du monde, est prévue d’ici à l’an 2100. Le Giec ajoute que les activités anthropiques sont majoritairement responsables de l’émission de gaz à effet de serre (notamment le CO₂) impliqués dans le réchauffement climatique.

D’autres études, épidémiologiques et agronomiques, montrent un déplacement des aires géographiques de certaines espèces animales ou végétales, imputé à ce réchauffement climatique.

Les “anti-réchauffement” évoquent un cycle naturel

Les détracteurs de cette théorie optent plutôt pour des dérèglements climatiques, et contestent que les activités humaines soient en cause dans cet hypothétique réchauffement de la planète.

Dans cette optique, un rapport de la Société japonaise de l’énergie et des ressources (JSER) en date de 2009¹ conclut que le réchauffement planétaire n’est pas dû à l’homme, et que la tendance au réchauffement généralisé depuis le milieu de XX^e siècle (qui fait partie d’un cycle naturel, selon les scientifiques à l’origine de cette étude) est désormais arrêtée.

Ce texte critique la modélisation informatique du climat sur laquelle s’appuie le Giec. Il avance aussi que les données des États-Unis sur la température au sol, utilisées pour appuyer les dires de la responsabilité humaine dans le réchauffement, manquent trop de perspicacité.

Qui vivra verra… en 2100 !

Quoi qu’il en soit, les vétonautes croient en grande majorité à ce réchauffement climatique, arguant que la fonte des glaciers, le recul des banquises, le trou dans la couche d’ozone, etc. en sont des preuves concrètes. Mais peut-être devrions-nous dire qu’ils “adhèrent” à cette théorie Car, comme le faisait remarquer un vétonaute, il ne s’agit pas de “croire” en une science, la climatologie en étant une, car « les faits sont bien là, il ne s’agit donc pas d’une croyance ».

• 1 http://infowars.net/articles/february2009/270209Warming.htm