Antagene commercialise 2 nouveaux tests

Le test HUU vise à dépister l’hyperuricosurie chez le bulldog, le braque de Weimar, le berger australien, le terrier noir russe, l’american staffordshire terrier, le grand münsterländer, le schnauzer géant, le spitz nain, le berger allemand et le parson russell terrier. L’hyperuricosurie, maladie autosomique récessive, est due à un trouble du métabolisme qui entraîne un excès d’acide urique dans le sang et l’urine prédisposant à la formation de cristaux urinaires d’urates. Les symptômes sont une dysurie, une hématurie, une incontinence urinaire, des douleurs abdominales susceptibles de générer une insuffisance rénale aiguë ou une infection du tractus urinaire. Les premiers signes cliniques apparaissent entre 3 et 6 ans. Les mâles sont plus fréquemment touchés. « La fréquence des chiens porteurs de cette mutation est de l’ordre de 35 % chez le bulldog et le braque de Weimar. Elle semble plus élevée chez le terrier noir russe », indique Antagene. Le laboratoire recommande, chez les autres races concernées, de tester les principaux reproducteurs afin de limiter la propagation de la maladie. « Ce test permet de dépister les chiens prédisposés avant l’apparition éventuelle des premiers symptômes, de confirmer le diagnostic et de proposer un traitement et/ou une alimentation adaptés pour éviter la survenue de complications urologiques. »

Un dépistage avant toute intervention chirurgicale chez le doberman

Le test VWD1 concerne la maladie de Von Willebrand de type I chez le dobermann, le welsh corgi pembroke, le caniche, le bouvier bernois, le Manchester terrier, le kerry blue terrier, le pinscher, l’épagneul nain continental papillon et le coton de Tuléar. Les chiens atteints de ce trouble de la coagulation présentent des saignements ou des épisodes hémorragiques importants, potentiellement mortels, uniquement à la suite d’un acte chirurgical ou d’un traumatisme. « Les saignements spontanés des muqueuses ne sont observés que dans de rares cas », précise Antagene. La maladie de Von Willebrand de type I est une maladie autosomique récessive. La fréquence de chiens porteurs est estimée à 75 % chez le dobermann et à 43 % chez le welsh corgi pembroke, selon le laboratoire Antagene. Ce test permet de dépister les reproducteurs ainsi que les chiots porteurs, et d’adapter les croisements afin d’éviter la propagation de l’anomalie génétique au sein de la race. Il offre également la possibilité de dépister les animaux affectés qui ont éventuellement à subir un acte chirurgical.

• Plus d’informations : http://www.antagene.com.