Pfizer interroge les buiatres : “quiz” sommes-nous  ?

À la buiatrie, on n’a pas peur de la science, mais science sans conscience (de soi) n’est que ruine (de l’âme)… Pfizer a alors décliné la notion de symposium autrement que sous la forme d’une suite d’interventions d’experts qualifiés. Il s’agissait d’aider le vétérinaire à mieux se connaître pour mieux (se) vendre. Quels sont nos atouts et nos besoins ? Des vétérinaires célèbres interviewés, mais aussi le quidam de l’assistance des buiatres (souvent célèbre aussi) a répondu (sur grand écran ou sur un boîtier de quiz).

La buiatrie française, qui se veut désormais un « partageur de connaissances européennes », était le lieu rêvé pour décliner le concept de « partenariat » souhaité par la firme à l’échelon du continent pour aider le vétérinaire et son client à vendre (un produit ou des services).

Alors, qui(z) sont les vétérinaires bovins en 2011 à la buiatrie ?

Ces buiatres viennent de nombreux pays (et pas forcément d’Italie). Ils pensent majoritairement que « la concurrence est une opportunité pour devenir meilleurs ». Ils ont « la passion de la connaissance » et le « vouloir communiquer » dans la peau. Et aussi un grand besoin de « procédures structurées » (justement, Pfizer en vend). Mais il leur manque « le savoir » et « les bons outils ».

« Pas du tout, a alors exposé Bonny Van Ranst, de la faculté vétérinaire de Gand (Belgique). Nous avons les outils : par exemple une “banque Internet” de collecte de données (www.dairydatawarehouse.com), rendue compatible avec les logiciels de saisie en élevage les plus utilisés dans divers pays (Belgique, mais aussi Allemagne, Etats-Unis, et logiciels robots de type Lely, etc.) ». Des logiciels associés permettent ensuite au vétérinaire d’exploiter ces données (repro­duc­tion : ferti 3, santé mammaire bovimast, transitions bovitrans, vaccinations : bovivacc, pour l’instant, mais bientôt aussi génétique, prétroupeau). Il est alors possible d’aider l’éleveur à améliorer son « taux de conversion alimentaire » (et à accepter que ses frais vétérinaires augmentent).