Atelier Valovet
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SOCIOPRO
Auteur(s) : ORIANNE HURSTEL
Le temps partiel a fait l’objet d’un atelier Valovet organisé lors des rencontres syndicales à Lyon, en décembre dernier, où a été analysé un questionnaire.
Un questionnaire a été envoyé aux employeurs et employés de structures vétérinaires. Il a permis de récolter 848 répon ses exploitables, issues de 425 employeurs et de 423 em ployés, parmi lesquels 176 vétérinaires (et 6 collaborateurs libéraux) et 241 non-étérinaires, comme l’a expliqué notre confrère Laurent Jessenne.
Au-delà du temps de travail, les questions portaient sur l’organisation de la clinique, la rémunération, la satisfaction, la formation et l’évolution de carrière. Il s’agissait de déterminer notamment si le temps partiel était subi (pour la moitié des personnes interrogées : choix de l’employeur, marché de l’emploi, contraintes) ou choisi (pour 30 % des personnes interrogées : temps libre, choix de vie).
Si plus de la moitié des structures vétérinaires emploient au moins un temps partiel, il ne se dégage pas de tendance socio-économique forte quant au profil type de ce collaborateur. En raison des horaires d’ouverture des cabinets (48 heures en moyenne par semaine de 6 jours pour 90 % des structures), un tiers des temps partiels sont également saisonniers.
Les motifs d’embauche à temps partiel se font, pour 64 % des employeurs, pour des raisons d’organisation du cabinet ou de la clinique. En moyenne, les salariés à temps partiel ont un forfait de 101 jours par an, équivalent à un temps de travail hebdomadaire de 18,3 heures pour les vétérinaires et de 20 heures pour les auxiliaires. 14 % des employeurs ont un avis négatif sur le temps partiel et 56 % des cabinets ont du mal à recruter à temps partiel, quelle que soit l’activité (canine, rurale, mixte). Le profil le plus rare est celui du vétérinaire confirmé à temps partiel. D’ailleurs, les temps partiels ont diminué de 10 % en une décennie. Du côté des employés, les motifs d’insatisfaction sont nombreux : faible reconnaissance, niveaux de rémunération peu élevés, perspectives de carrière limitées. 34 % seulement des vétérinaires agrave; temps partiel ont plusieurs employeurs, un chiffre qui tombe à 17 % chez les non-vétérinaires.
Dans l’ensemble, seuls 18 % des vétérinaires ont véritablement fait le choix du temps partiel, pour diverses raisons, mais la majorité d’entre eux aspirent à passer au statut libéral.
Consultez l’étude détaillée sur : http://www.observatoire-metiersentreprises-liberales.fr
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