À l’attention de l’homme de type F, de 30 à 39 ans, qui exerce en équine

Concernant l’article sur la féminisation de la profession¹, je tiens à apporter mon témoignage. Ne mettons pas toutes les femmes qui exercent en rurale ou en équine pure dans le même panier !

Âgée de 33 ans, mère de 2 enfants en bas âge (6 mois et 2,5 ans) – eh oui, j’ai mis bas ! –, je me bats tous les jours afin de concilier ma vie de maman et celle de vétérinaire équin pur… La nuit passée, de garde (eh oui, les femmes aussi font les gardes…), de retour à 2 h du matin de soins intensifs sur un foal, j’ai bercé ma fille qui refusait de dormir jusqu’à 3 h, et ce matin, première visite à 7 h, le tout par – 12 °C…

Ceci n’est qu’une anedocte, j’enchaîne des nuits de garde et des journées de 11 heures au même titre que mes collègues masculins, sans enfant et non mariés !

En conclusion, je tiens juste à dire à monsieur F 30 à 39 ans qui exerce en équine, que certaines femmes se battent tous les jours pour rester “à la hauteur des Mâles”.

Signé : femme de type “vétérinaire”, peut-être pas toujours sexy, mais efficace, essayant tous les jours de concilier vies personnelle et professionnelle…

• 1 Voir le dossier dans La Semaine Vétérinaire n° 1481 du 3/2/2012 en pages 25-30, particulièrement le verbatim en page 27.