Entre nous
FORUM
Auteur(s) : LAUREN FIGUERES
Cécile Baquey, praticienne mixte à Bruges (Gironde).
Nous avons subi une inspection de la Direction départementale de la protection des populations en juin 2011. Nous avons été prévenus par téléphone 2 semaines avant le jour J. Il nous a été demandé, à ce moment-là, de préparer les bilans sanitaires et les ordonnances destinées à nos éleveurs, ainsi qu’un inventaire complet des médicaments pour les animaux de rente. L’inspection a duré une matinée entière en présence des 2 associés. Elle a été réalisée par le directeur du service “santé animale” de la DDPP 33 et un vétérinaire affilié à la DDPP 64. Les bilans sanitaires et les ordonnances ont été contrôlés. Les inspecteurs ont également vérifié l’absence de médicaments périmés dans la pharmacie, la présence d’une armoire fermée à clé pour les stupéfiants et traitements hormonaux, l’absence de matières premières destinées à la vente, la température des réfrigérateurs et la mention systématique de la date d’ouverture sur les boîtes des flacons d’injectables. Le principal problème que nous avons rencontré était dû au logiciel informatique, qui ne permettait pas de restituer la liste de ce qui a été délivré à chaque éleveur. Concernant les bilans sanitaires, que nous avions établis selon les recommandations du GTV, rien n’a été signalé.
Philippe Coronas, praticien canin à Arras (Pas-de-Calais).
Une inspectrice de la répression des fraudes a contrôlé notre clinique au mois de janvier dernier. Nous n’avions pas été informés de sa venue. Elle s’est présentée directement au comptoir un matin, et son inspection a duré environ trois quarts d’heure. Seule la partie “accueil” de la clinique a été contrôlée. Elle s’est attardée en particulier sur l’affichage des tarifs en salle d’attente et l’étiquetage des produits vendus au comptoir. Dans un premier temps, notre présence n’était pas nécessaire. Ensuite, l’inspectrice nous a demandé de lui montrer notre système de facturation, qui est informatisé, et nous lui avons fourni une pile de factures. De même, nous avons dû lui expliquer comment étaient établis les devis aux clients : à quel moment, dans quel cadre et sur quel support. Tout s’est déroulé dans une ambiance agréable et détendue. Quelques jours après sa visite, nous avons reçu un courrier de « rappel à l’ordre », dans lequel il nous était demandé de modifier l’étiquetage de nos antiparasitaires vendus au comptoir, afin que les prix soient plus facilement lisibles pour les clients. Nous n’avons pas eu de nouvelles depuis ce courrier.
Sylvie George, praticienne en canine à Thaon-les-Vosges (88).
En juillet 2010, nous avons reçu la visite d’une inspectrice du travail. Un courrier nous avait été adressé environ 10 jours avant pour nous avertir de sa venue. Il nous avait été précisé que, pendant toute la durée de l’inspection, l’un des associés et la personne responsable de la radioprotection devraient être présents. La visite a duré environ une heure et demie. L’inspectrice a tout d’abord examiné la partie radio : dossiers radioprotection, équipements individuels de protection, vérification de la date du dernier contrôle de l’appareil, formation du personnel à la radioprotection… De toute évidence, cela ne faisait pas partie de ses préoccupations habituelles, elle ne paraissait pas très à l’aise avec cette partie-là ! Dans un second temps, elle s’est intéressée aux contrats, aux vestiaires et aux documents d’évaluation des risques des salariés. Les risques chimiques ont d’ailleurs fait l’objet d’une discussion plus longue. L’inspectrice a également demandé à voir les fiches de chaque produit. Elle s’est montrée aimable, et a posteriori nous avons perçu cette visite plutôt comme une enquête pour dresser le bilan de la situation dans les cliniques. Un compte rendu nous est parvenu peu de temps après, dans lequel certaines améliorations nous ont été conseillées. Nous avons dû faire savoir par écrit les mesures mises en œuvre dans un délai approximatif de 2 mois.
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