Pénurie de médicaments

Québec connaît actuellement une pénurie de médicaments sans précédent, qui n’épargne pas les vétérinaires. Sont particulièrement concernés les morphiniques injectables, les benzodiazépines et les anticholinergiques.

« Des événements récents ont conduit à un arrêt de la production chez Sandoz qui pourrait durer 18 mois. Il est difficile d’en connaître les raisons exactes », témoigne un confrère québécois.

Parmi les solutions envisagées, l’importation des molécules selon une procédure assouplie. L’Ordre estime avoir le contrôle de la situation. « Des solutions sont prévues jusqu’à la fin de l’année pour éviter une rupture du service », en attendant le retour à une situation normale début 2013.

Les praticiens sont donc invités à modifier leurs protocoles habituels, remplacés par exemple par l’association dexmédétomidine-butorphanol (ou buprénorphine). Un mal pour un bien ? Cet incident « pourrait se traduire par des bénéfices en termes de qualité des services professionnels vétérinaires, si ces derniers sont prêts à relever le défi. Mais pour le moment, la pénurie d’approvisionnement est telle qu’elle pourrait pousser la Fédération des médecins spécialistes du Québec à adopter un fonctionnement ralenti dans les centres hospitaliers ».