Un cas de “vache folle” confirmé aux États-Unis

Le département de l’agriculture des États-Unis (USDA) a confirmé, le 24 avril dernier, un cas de maladie de la “vache folle” dans un élevage du centre de la Californie. Dans son communiqué, John Clifford, directeur des services vétérinaires, précise que la viande de la vache concernée n’est pas entrée dans la filière alimentaire humaine et que sa carcasse a été détruite. Il a, de plus, rappelé que le lait ne transmet pas la maladie de la “vache folle”. L’infection a été détectée lors d’un contrôle aléatoire effectué à l’usine d’équarrissage. La Food and Drug Administration s’est engagée à « travailler avec le département de l’agriculture américain pour enquêter pleinement sur l’approvisionnement en aliments pour animaux dans le cadre de l’enquête épidémiologique ».

Il s’agit du 4^e cas déclaré positif aux États-Unis. Même si celui-ci ne semble pas présenter de risque pour la santé humaine, il relance la psychose de l’autre côté de l’Atlantique. À l’heure actuelle, il n’y a pour­tant aucune raison de croire qu’un autre animal est affecté sur le sol américain. « La viande et les produits laitiers présents aux États-Unis sont sains et l’USDA reste confiant dans la santé du cheptel américain, a déclaré le secrétaire à l’agriculture Tom Vilsack. Les mesures en place pour protéger la santé animale et humaine ont fonctionné comme prévu afin d’identifier rapidement ce cas, et veiller à ce qu’il ne présente aucun risque pour l’approvisionnement alimentaire ou pour la santé humaine ».

• Source : ABC News 24 avril 2012.