Mise en place d’un réseau d’épidémiosurveillance en France

Les vétérinaires titulaires du diplôme interécoles d’apiculture-pathologie apicole ou justifiant d’une expérience professionnelle significative en la matière auront la possibilité d’intervenir en qualité d’experts au sein du réseau d’épidémiosurveillance apicole qui se met actuellement en place en France. Les praticiens volontaires qui ne possèdent pas d’expérience professionnelle en apiculture pourront également devenir “experts”, à condition de suivre la formation (d’une durée de 5 jours) proposée par la DGAL¹ et validée par le directeur départemental en charge de la protection des populations, explique un récent communiqué de la SNGTV².

Ce réseau a été créé à l’initiative de la DGAL, en collaboration avec l’Anses³ et la plate-forme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale, avec l’aide de partenaires impliqués dans la filière apicole (dont la SNGTV).

Dans un premier temps, le réseau concernera 6 départements pilotes : les Bouches-du-Rhône, le Cantal, la Drôme, le Finistère, l’Indre-et-Loire et le Haut-Rhin. Le protocole d’épidémiosurveillance prévoit des visites d’un échantillon de 66 ruchers dans chaque secteur par des équipes dites “intervenants sanitaires”, constituées d’un “expert” et d’un “accompagnant”. La mise en application de ce protocole dans les départements pilotes est prévue dès le début de cet été.

Les confrères et les consœurs praticiens qui exercent dans les départements pilotes ou limitrophes et qui souhaitent intégrer ce réseau sont appelés à se faire connaître rapidement auprès des DD(CS)PP.

• Source : SNGTV.

• 1 Direction générale de l’alimentation.

• 2 Société nationale des groupements techniques vétérinaires.

• 3 Agence nationale de sécurité sanitaire.