Nicolas Chapron (A 01), créateur d’Adomvet, fait du service sa vocation

Comme une évidence, Nicolas Chapron a rapidement envisagé l’exercice de sa profession dans l’urgence. « Sitôt mes études terminées, j’ai travaillé dans une clinique puis dans un dispensaire et j’ai rejoint l’équipe des vétérinaires à domicile de Paris. Quitter la routine d’une clinique, rencontrer les gens chez eux change énormément de choses dans la relation. C’est pourquoi j’ai souhaité me consacrer exclusivement aux urgences et aller au contact des clients à leur domicile. Notre mission est un lever de rideau permanent fait d’intimité et de proximité », explique-t-il.

Le jeune vétérinaire se met donc en quête d’une ville offrant suffisamment de potentiel pour créer un service d’urgences à domicile. Nicolas Chapron se pose ainsi à Lyon en 2004, où il fonde Adomvet. « Ce qui me plaît, c’est d’offrir un service aux vétérinaires. Notre vocation est là. Nous nous consacrons uniquement aux visites d’urgence et aux maladies », précise-t-il. Jamais d’actes de convenance et pas davantage de chirurgie. Sac à dos sur l’épaule, il sillonne Lyon et ses alentours. Le service fait recette et, pour répondre aux nombreuses sollicitations, le fondateur d’Adomvet s’est entouré d’une équipe de collaborateurs libéraux qui lui prêtent main-forte pour assurer les urgences.

En marge de ces fidèles, les vétérinaires libéraux lyonnais jouent aujourd’hui presque tous le jeu. Pas pour effectuer les visites à domicile, mais pour se rendre disponibles pour une intervention d’urgence ou une hospitalisation.

Néanmoins, si une fois l’urgence gérée, Nicolas Chapron laisse le vétérinaire traitant reprendre la main, il s’enquiert systématiquement de l’état de santé des animaux de ses clients d’un week-end ou d’une nuit. « Nous envoyons un compte rendu de visite au vétérinaire qui suit l’animal et, souvent, nos confrères nous tiennent au courant de l’évolution de son cas », souligne-t-il. De quoi créer des liens et réfléchir ensemble aux futurs services qu’Adomvet pourrait mettre en place pour faciliter l’exercice des vétérinaires libéraux.