Sécurité sanitaire  : des fonctionnaires préfèrent le maintien du service public à la hausse de leur rémunération

Au lendemain de la présentation du projet de loi de finances pour 2013, les cadres des services vétérinaires publics ont écrit au ministre de l’Agriculture à propos des suppressions d’emplois qui, pour la 7^e année consécutive, vont de nouveau toucher la sécurité et la qualité sanitaires de l’alimentation (programme 206), indique le Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire (SNISPV)¹. Après une consultation interne², ils ont décidé de demander à leur ministre de tutelle de renforcer à tout prix les effectifs, ou à défaut de maintenir les emplois avec les crédits qui sont destinés à « mieux payer » les cadres restants. En d’autres termes, il s’agit pour le syndicat de bien faire comprendre au ministre que ce n’est pas rémunérer les ISPV aux « résultats » ou à la « performance » qui améliorera le service public. C’est plutôt la faiblesse des moyens à leur disposition qui constitue le facteur limitant de ce dernier.

• 1 Communiqué du 19/10/2012.

• 2 Sondage SNISPV réalisé en janvier 2012 auprès des 450 inspecteurs de la santé publique vétérinaire relevant du programme 206.