Traquer partout la non-qualité

Dans son cabinet, près d’Angers, Luc Hazotte emploie 1 vétérinaire et 4 ASV équivalant à 3 temps pleins. Il n’a pas été président du Groupe d’étude et de recherche en management (Germ) par hasard. Son exigence, en matière de gestion, le conduit à traquer, partout où elle se niche, la non-qualité. « Les petites erreurs du quotidien finissent par coûter cher. Pour les régler, rien ne sert de monter des usines à gaz. Nous avons mis en place un registre simple de dysfonctionnements, qui permet de relever toutes les anomalies constatées dans notre activité (oublis, erreurs d’écriture, confusions, inattentions, etc.), avec l’indication des causes et des conséquences présumées. Il s’ensuit une réflexion collective sur l’amélioration de notre fonctionnement. Souvent, il ne s’agit que de veiller au respect des procédures mises en place, mais au besoin, nous pouvons en contrôler la pertinence, voire en définir de nouvelles. Nous sommes dans une démarche qualité, qui renforce l’autocontrôle, donc la professionnalisation. Comme elle implique toute l’équipe, elle est profitable à tous. »