De nouvelles découvertes

Des chercheurs de l’Inra et du consortium international pour le séquençage du génome du porc (ISGSC) ont comparé le génome du porc domestique, Sus scrofa domesticus, avec celui de ses homologues sauvages (dix races de sangliers présents en Europe et en Asie), de l’homme, de la souris, du chien, du cheval et de la vache. Les résultats confirment que le porc peut être utilisé comme modèle pour la recherche biomédicale, et ainsi contribuer à l’amélioration de la santé humaine. En séquençant le génome de 48 autres porcs, les chercheurs ont en effet identifié de nombreux variants de gènes responsables d’affections chez l’homme, comme l’obésité, le diabète, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Les protéines associées à ces gènes, et retrouvées chez le porc, se sont révélées identiques.

Des améliorations zootechniques

Cette étude offre en outre des perspectives importantes dans le domaine de l’élevage, selon les chercheurs. En effet, de nombreux homologues sauvages des porcs ont, dans leur génome, des gènes potentiellement intéressants pour l’amélioration génétique du cochon domestique. L’analyse apporte ainsi des éléments de compréhension des mécanismes en jeu en termes de résistance aux maladies, de production de viande de haute qualité et de meilleure efficacité alimentaire.

• Source : Inra.