Énergies vives

Quelque 600 étudiants par école vétérinaire, autant de futurs consœurs et confrères débordant d’énergie et d’initiatives.

La vie dans les ENV est bouillonnante. Les étudiants vétérinaires sont des élèves de grandes écoles, ils méritent d’en avoir les moyens, que ce soit en termes de quotas d’enseignants, de cours, de travaux cliniques et dirigés, de nouvelles technologies, de pratique. Or l’heure est plutôt au chahutage des écoles françaises, confrontées à l’augmentation du numerus clausus pour 2013, donc à la dégradation des quotas selon les critères d’évaluation de l’Association des établissements européens d’enseignement vétérinaire. La situation inquiète et a généré des pétitions à Nantes, Toulouse et Lyon ces derniers jours¹, ainsi qu’une manifestation à Alfort² en décembre 2012 en raison des difficultés financières. L’heure est en outre à la paupérisation des budgets des écoles… à l’heure où elles affichent le souhait d’une excellence française et internationale.

Quant aux étudiants, ils doivent pouvoir s’impliquer dans la vie de l’école. Leurs initiatives et dynamiques sont nombreuses : de la vie communautaire à l’engagement social ou professionnel, de la gestion des réunions et des budgets à l’organisation des événements, du contact avec les partenaires via les bureaux des élèves aux clubs professionnels juniors et aux associations, etc. C’est pour eux l’occasion de tisser des contacts avec les écoles d’ingénieurs, de s’ouvrir vers les autres pays, de participer aux conseils d’administration, aux conseils des études et de la vie étudiante, etc. Leur engagement au niveau des instances administratives est important, car il permet de consolider le dialogue sur le cursus, en s’ouvrant aux attentes du monde professionnel.

Les étudiants témoignent en effet dès l’école de leur intérêt pour les sujets qui concerneront leur futur exercice : formation, débat comme celui sur la prescription-délivrance, contact avec les confrères, etc.

Ils méritent d’être impliqués dans la vie de leur ENV, dernière étape avant d’affronter la vie active, sur un marché certes concurrentiel, mais peuplé de consœurs et de confrères.

• 1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1529 du 1^er/3/2013 en pages 14-15.

• 2 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1525 du 1^er/2/2013 en pages 12-13.

  Voir aussi le dossier en pages 21 à 27 de ce numéro.