Sur un mode exclusif

Les modes d’exercice se diversifient au sein de notre profession : omnipraticiens, spécialistes, consultants, itinérants, à domicile, dans de petites ou de grosses structures, etc.

La pratique d’une discipline de manière exclusive reste peu fréquente et se fait le plus souvent sous le statut de consultant itinérant ou adossée à d’autres disciplines et services au sein d’un centre de référés, d’un centre hospitalier ou d’une “polyclinique”.

Aujourd’hui, certains ont franchi le pas pour exercer en structure monodisciplinaire, avec pour motivations la passion de la discipline et le désir d’indépendance. L’exercice sédentaire leur offre en effet un meilleur confort au niveau de l’organisation, de l’équipement spécifique et des locaux dédiés. La pierre d’achoppement reste majoritairement le modèle économique à consolider.

Pari audacieux sur l’avenir ? L’investissement initial en matériel est souvent lourd, et la problématique de la rentabilité se pose, comme dans toute entreprise. Elle est d’autant plus délicate à atteindre que le vétérinaire doit l’assumer seul.

Il convient aussi de se faire connaître et apprécier des confrères, même si la structure monodisciplinaire peut parfois dissiper l’éventuelle crainte des référents d’une clientèle captive. Il existe des attentes des propriétaires. Plus qu’en France, les modèles canadien et britannique ont déjà misé sur des plateaux techniques associant plusieurs vétérinaires aux compétences complémentaires. Ils mutualisent ainsi les coûts fixes de personnel et de matériel, laissant souvent une large place à la communication auprès de leurs confrères lors des congrès professionnels.

• Retrouvez le dossier en pages 23 à 28 de ce numéro.