Octopus’ Garden, comme le dit la chanson1

À partir du 10 avril, le nouveau film programmé sur l’écran géant de la Géode est une immersion visuelle et sonore dans les plus beaux récifs de l’Hémisphère Sud. Selon son réalisateur Howard Hall², grand spécialiste de prises de vue sous-marines, la qualité d’image est « virtuellement identique à ce que l’on vit dans l’eau ».

Entièrement tourné au format Imax, le documentaire explore la faune de la Grande barrière de corail (la plus longue structure vivante de la planète), ainsi que celle du Triangle du corail qui, de l’Indonésie à la Papouasie Nouvelle-Guinée, concentre la plus grande biodiversité marine du monde.

Des amours de la seiche flamboyante à la solitude du nautile impérial, de la tortue se régalant d’une méduse aux facéties des lions de mer, des gracieux ondoiements d’une forêt d’anguilles tubicoles à l’irruption surprise d’un grand requin bleu, le film saisit diverses tranches de vies subaquatiques. Dans cet univers qui explose en milliers de formes et de couleurs, nous découvrons des espèces peu connues, grands maîtres du camouflage : le requin chabot épaulette, le poisson pierre, le frêle hippocampe feuille.

Contemplatif, Under the Sea renoue avec la curiosité émerveillée des premiers films d’exploration sous-marine. Le commentaire, dit avec humour par François Berléand, rappelle, sans pathos, que la vie dans les récifs coralliens est liée à sa diversité et que l’excès de CO₂ dans l’atmosphère met en péril³ ce fragile équilibre.

Under the Sea de Howard Hall, raconté par François Berléand, États-Unis 2009, 40 minutes. En exclusivité à la Géode à partir du 10 avril 2013.

• 1 Titre d’une chanson des Beatles au refrain célèbre : « I’d like to be under the sea » (Abbey Road, 1969).

• 2 Réalisateur de Into the Deep (1994), L’Île des requins (1998) et Deep Sea 3D (2005).

• 3 En réchauffant et en acidifiant les océans.