La base Sire poursuit sa rénovation

Vivement que les Haras nationaux informatisent et automatisent cette épine dans le pied qu’est la distinction entre cheval de loisir et cheval de boucherie. Nous pouvons tamponner tous les livrets que nous voulons, tant qu’on en sera encore au stade de la feuille volante pour “sortir” un équidé de la filière bouchère, nous ne verrons pas la fin du tunnel. Et cela nous arrangerait pour bien d’autres molécules que la phénylbutazone ! », réagissait un confrère, il y a quelques jours, sur le site wk-vet.fr.

En effet, le horsegate a mis au grand jour des problématiques auxquelles les confrères sont confrontés sur le terrain. Dans son rapport d’activité 2012, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) s’engage, en matière sanitaire, à « poursuivre le développement de services contribuant à une meilleure traçabilité ». Une des perspectives est justement la possibilité pour le vétérinaire d’inscrire dans la base Sire les médicaments prescrits à un équidé, ce qui entraînerait son retrait de la consommation humaine si la substance utilisée l’en exclut. L’IFCE propose aussi de mettre ces informations à la disposition des abattoirs.

Autres perspectives : l’enregistrement du vétérinaire sanitaire, dont la désignation est obligatoire pour tout détenteur de trois équidés ou plus, et des droits d’accès adaptés. De même, les DD(CS)PP pourraient bénéficier d’un accès spécifique afin de faciliter les certifications et les contrôles.