Vers plus de communication

Lors du congrès Best of vétérinaire, une table ronde dédiée à la directive “services” a fait le point sur la communication pour la profession. Les règles ont déjà évolué, avec le décret de juillet 2010 qui transpose le texte européen en droit national, et par le travail réalisé avec les conseils régionaux ordinaux, remis à l’administration en 2011.

Aujourd’hui, « il convient de donner plus d’ouverture en matière de communication, mais aussi plus de responsabilités aux vétérinaires. La communication étendue à plusieurs supports doit rester loyale et vérifiable. Si le texte de loi est en attente, le Code de déontologie offre déjà une large palette de formes pour communiquer à la fois entre confrères et avec les clients, notamment via Internet », a souligné Marc Veilly, membre du Conseil supérieur de l’Ordre. Au-delà des flous juridiques qui persistent, le CSO souhaite assouplir les règles, notamment face aux réseaux sociaux, et agir pour contrer les dérives du Web.

« La frontière entre la communication et la publicité est parfois ténue. Elle ne doit pas nuire à l’exercice du praticien, a précisé Charles Martins-Ferreira, sous-directeur adjoint de la santé et de la protection animales au ministère de l’Agriculture. Un cadre réglementaire pour le démarchage est prévu dans la prochaine version du Code de déontologie. » Qu’en dit Bruxelles ? « Il n’y a pas, pour l’heure, d’avis motivé, donc nous ne sommes pas en procédure contentieuse avec la Commission européenne qui nous demande des explications, mais juste avant cette phase. Des problèmes d’interprétation demeurent sur la communication télématique et numérique, toutefois des solutions apparaissent au cours de nos échanges. Le contentieux devrait s’éteindre de lui-même  », conclut Charles Martins Ferreira. Affaire à suivre.