La haute saison a du bon !

Saint-Tropez, Arcachon, Saint-Martin-de-Ré, Sartène dans le sud de la Corse… Ces belles destinations de vacances, qui regorgent de touristes propriétaires d’animaux de compagnie, ne font pas toujours rêver les remplaçants ou les jeunes vétérinaires. Pourtant, la demande est là, à la mer comme à la montagne. Les praticiens installés dans les stations balnéaires ou de ski ne chôment pas. Leur activité peut varier du simple au double, si ce n’est plus. Le surcroît de travail à ces périodes de l’année exige une organisation spécifique, tant en termes de gestion de la trésorerie et des stocks que de ressources humaines et d’heures supplémentaires. Cela nécessite également une fine connaissance de la gestion d’entreprise. L’état de mon fonds de roulement me permet de tenir combien de temps ? Ai-je le stock et le local adaptés ?

De plus, d’autres facteurs sont à prendre en compte : le coût élevé du logement dans certaines stations balnéaires, la prise en charge des urgences et la complexité du travail, une clientèle spécifique à recevoir (comme celle du show-biz) peuvent rebuter certains praticiens. Les plus expérimentés ont appris à appréhender leur métier “autrement”, à avoir une vision de l’activité sur l’année entière, à négocier avec leur banquier le cas échéant, enfin à bien connaître leur clientèle et ses habitudes, comme par exemple s’installer près d’un héliport où atterrissent régulièrement de riches clients ou encore soigner leur animal à 4 h du matin, à la suite d’un appel d’urgence !

• Voir aussi le dossier en pages 25 à 30 de ce numéro.