« Je savais que ce serait compliqué… »

L’installation d’un scanner fixe, soumis à autorisation avec une PCR interne obligatoire, nous a conduits à une visite d’inspection de l’ASN qui s’est transformée en contrôle », raconte Guillaume Brunon, l’un des quatre associés du pôle santé de Chanturgue, à Clermont-Ferrand. Dans sa structure, l’activité canine repose en partie sur des cas référés. « Je savais que ce serait compliqué, alors j’ai anticipé », reconnaît-il. Du coup, pour accueillir un matériel de 1,8 tonne, il a été décidé de réaliser une extension autonome de 25 m². Un local dédié, sans ouverture, validé sur plan par le constructeur, et pour lequel il a fallu requérir des lignes électriques spécifiques auprès d’ERDF. Dans cette salle où les animaux sont anesthésiés, aucun opérateur ne pénètre lors des examens.

Le recours à un expert

« Je me suis aussi appuyé sur les connaissances techniques du fabricant de l’appareil, mais rapidement, en tant que PCR interne, j’ai vu que ce serait compliqué et chronophage de constituer le dossier d’autorisation ASN. Aussi, j’ai fait appel à une consultante externe dont la logique d’observation nous a aidés à présenter un dossier bien monté. » Entre le début du projet et sa mise en service, la procédure (construction comprise) a duré huit mois. À l’issue de la visite, l’ASN a notifié deux ou trois points mineurs d’amélioration, notamment l’affichage multicolore des zones de risques et des visites de la médecine du travail. « En moins de deux mois, nous avons obtenu l’autorisation », se félicite Guillaume Brunon.