Les étapes indispensables pour optimiser le recrutement

Afin de faciliter le management, il est nécessaire de bien choisir ses collaborateurs.

Bien préparer l’entretien de recrutement

Les lettres de motivation et les curriculum vitae reçus permettent, le plus souvent, de réaliser une première sélection.

La qualité de la relation qui se met en place lors de l’entretien de recrutement par la suite est le gage d’une collaboration fructueuse. L’échange d’informations doit être le plus transparent possible. Il est peu souhaitable d’embellir la nature du poste proposé, car le recruté se rendra rapidement compte qu’on n’a pas été honnête avec lui, ce qui rendra délicate la mise en place d’une relation de confiance.

Deux qualités sont essentielles pour mener à bien l’entretien : savoir écouter et savoir poser des questions.

Le recueil d’informations sur le parcours du candidat

Apporter au candidat quelques informations sur la raison de sa sélection pour un entretien permet d’entamer la discussion et d’enchaîner sur l’approfondissement de son parcours et de ses motivations. Quelques questions peuvent porter sur ce qui l’intéresse le plus dans son exercice professionnel, qu’il soit vétérinaire ou auxiliaire, et de commencer à étudier l’adéquation avec ce qu’on lui propose. Un ASV qui est surtout intéressé par l’assistance chirurgicale, alors que cet aspect ne fait pas partie des tâches du poste proposé, devra comprendre rapidement que ce n’est pas chez vous qu’il pourra pratiquer cet acte. S’il s’agit d’un vétérinaire novice passionné par la chirurgie, il convient de lui préciser dans quelles conditions il pourrait pratiquer (après s’être exercé avec vous, selon ses capacités observées, etc.). Pas plus qu’on ne promet à un client une guérison improbable, on ne doit faire miroiter à un candidat des possibilités que l’on n’envisage pas réellement. Réussir à recueillir avec le plus de sincérité possible des éléments sur la façon dont se sont déroulés ses emplois précédents, et les raisons pour lesquelles il les a quittés, est aussi riche d’enseignements. Avec un peu d’habitude, il devient possible de déceler des signes d’inconfort non verbaux (microcaresses, microdémangeaisons, recul dans son siège) lorsque certains sujets sont abordés. Si des résistances sont perçues, il s’agit d’en creuser la raison, par exemple en demandant le nom des précédents employeurs (qui doivent figurer sur le CV) et en proposant de les contacter.

L’évaluation de la motivation

Au-delà des compétences, c’est bien entendu la motivation du candidat qui est fondamentale. Quelques lacunes, liées à sa faible expérience, peuvent être rapidement comblées par sa volonté à se former. Une question simple peut permettre d’en apprendre beaucoup : « Que recherchez-vous dans le travail ? » Si la réponse obtenue reste évasive, mieux vaut poursuivre par « qu’est-ce qui est important pour vous dans votre vie professionnelle ? » Là encore, la sincérité des réponses est à évaluer.