Myopathie atypique : bilan de l’année 2013

Le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) a effectué un bilan 2013 sur la myopathie atypique des équidés. À la fin de l’an dernier, 78 suspicions de cette maladie sont dénombrées dans l’Hexagone, avec pas moins d’une trentaine de départements français concernés.

Au niveau européen, pour l’année écoulée, ce sont 415 cas compatibles avec la myopathie atypique qui sont recensés par l’Atypical Myopathy Alert Group (Amag), notamment en Belgique qui paye un lourd tribut avec près de 170 cas.

Certains érables sont aujourd’hui incriminés. Une toxine (l’hypoglycine A) est en effet présente dans les graines des arbres du genre Acer. Lorsque la toxine est ingérée par le cheval, elle est métabolisée en un composé toxique pour lui. Les symptômes, multiples, regroupent une fatigue, des difficultés de locomotion, une myoglobine dans les urines, une gêne respiratoire, des tremblements, etc. La vigilance est donc de mise au niveau des pâtures et il est conseillé d’éviter de mettre au pré les chevaux dans les zones susceptibles de contenir des graines d’érable.

Face à cette maladie, le réseau de surveillance Amag en appelle à la solidarité de la filière équine pour poursuivre les recherches. Un Samarathon a ainsi été lancé, avec pour objectifs la subvention d’un chercheur, le recueil des échantillons et les analyses, les tests de laboratoire. Des dons peuvent être effectués en ligne, sur le site officiel de l’université de Liège¹.

• 1 http://www.myopathieatypique.fr/dons/