Point d’étape sur l’ostéopathie

Le dossier de l’ostéopathie se perd dans les limbes de l’administration, en témoigne l’attente, depuis l’ordonnance de juillet 2011, du décret concernant l’ostéopathie animale. Celui-ci est nécessaire, notamment pour la régulation des pratiques de ces paraprofessionnels.

Annonce encourageante toutefois, l’examen du diplôme interécoles (DIE) va enfin avoir lieu en juin. Notre consœur Brigitte Siliart a tenu ses engagements et relevé ce défi peu évident. L’ostéopathie est une discipline dans laquelle notre profession mérite de s’engager, car elle a une compétence de par sa formation initiale et l’abord global et médical de l’animal.

La formation est un élément clé, comme le martèlent les différentes organisations professionnelles vétérinaires. Leur conclusion est qu’une reconnaissance et un encadrement académique de l’ostéopathie vétérinaire sont essentiels pour le public et les confrères.

Il convient de consolider un référentiel validé par tous, transparent. De récentes évolutions chez nos voisins confirment cette orientation vers une démarche de qualité. Ainsi, la Société des vétérinaires suisses (SVS) a accordé un certificat d’aptitude en ostéopathie vétérinaire pour des critères élevés de qualité de formation.

Au-delà, la question des débouchés mérite d’être posée : quels sont-ils ? Quelles perspectives d’avenir pour les étudiants qui s’engagent dans l’ostéopathie animalière, sachant que les formations proposées se multiplient avec des durées, des prix et des programmes variés ? D’un autre côté, la pratique de l’ostéopathie humaine soulève aussi des interrogations. L’Osteopathic International Alliance vient de dresser un tableau sans fard de la situation. Le système français est assez désorganisé en termes de régulation.

Découvrez ces enjeux en pages 23 à 30 du dossier de cette semaine.