La place de l’imagerie dans le screening des chevaux en médecine vétérinaire

Il n’existe pas de définition unanimement acceptée de screening en médecine vétérinaire, mais celle-ci se réfère à une méthode ou un dispositif de filtrage destinés à trier les animaux qui ont une maladie, ou qui sont sujets à une affection, à partir d’un groupe plus large, explique Sarah Powell, qui dirige le centre d’imagerie de la clinique équine à Newmarket (Royaume-Uni). Cela diffère de l’essai clinique ou diagnostique en ceci qu’il n’existe pas de symptômes de la maladie »

DÉPISTAGE RAISONNÉ

Couramment pratiqué en orthopédie, le screening soulève parfois des questions au sein de la filière équine, à commencer par l’éventualité de générer une anxiété chez le propriétaire d’un équidé lorsque celui-ci manifeste des signes de lésions. En outre, la compréhension de la progression de la maladie demeure incomplète, car elle est liée à de multiples facteurs. Aussi, lorsqu’un programme de screening est proposé, « il convient de s’assurer que la détection apporte potentiellement plus de bien que de mal, que ce screening peut être réalisé rapidement et à un prix raisonnable, et qu’il fait partie d’un service de bonne qualité, avec un haut niveau d’interprétation par des cliniciens familiers des chevaux athlètes », estime Sarah Powell.

La radiographie, l’endoscopie, l’échographie sont des aides intéressantes lors des examens et des visites d’achat autour de techniques plus complexes, telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM).