Un pan oublié de la culture équestre

Nous imaginons mal aujourd’hui la place des chevaux dans la société occidentale avant l’avènement du moteur à explosion. De son expansion au Moyen Âge jusqu’à son recul au milieu du xx^e siècle, la présence du cheval était aussi familière à la campagne qu’à la ville. Ses nombreux usages furent des facteurs déterminants des révolutions énergétique, militaire, agricole, industrielle et urbaine. Alors que depuis les années 1960-1970 (après le plan Marshall) il a cessé d’être un animal de travail, nous observons à nouveau un regain d’intérêt pour la réutilisation du cheval de trait dans le maraîchage biologique, la viticulture, le débardage, la collecte des déchets… Il est donc temps de revisiter ce pan oublié de la culture équestre. C’est précisément l’objet d’un colloque qui se tiendra dans l’Orne, du 18 au 20 juin. Les diverses communications permettront de donner la mesure de la richesse de ce patrimoine comme d’évoquer son héritage contemporain. François Vallat (L 71) et Christophe Degueurce (A 90), rappelleront certains aspects de l’histoire médicale propre aux chevaux de labeur. Le programme détaillé de la manifestation¹ est consultable sur le nouveau site² de la Société française d’histoire de la médecine et des sciences vétérinaires (SFHMSV), dans la rubrique “L’agenda”.

Le Patrimoine du cheval au travail, colloque du 18 au 20 juin à l’Hôtel du Département d’Alençon et au Haras national du Pin (Le Pin-au-Haras).

• 1 Organisée par la Direction générale des patrimoines et le conseil général de l’Orne avec le partenariat de l’Institut français du cheval et de l’équitation et du Haras national du Pin.

• 2 www.histoire-medecine-veterinaire.fr