Les étudiantes américaines se mobilisent contre “le plafond de verre”

Alors que les écoles vétérinaires intègrent 80 % d’étudiantes aux États-Unis, seules six femmes occupent la tête des 29 établissements du pays. Même constat en matière de débouchés liés à cet enseignement dans les secteurs de la recherche, les instances gouvernementales ou les cliniques : les femmes sont sous-représentées aux postes de hauts responsables. Pour remédier à ce déficit, des étudiantes de l’université vétérinaire de Cornell (New-York) ont créé une association : Women’s Veterinarian Leadership Development Initiative ou WVLDI. Cet organisme a pour but d’encourager les femmes à prendre des fonctions de dirigeantes dans les cliniques, les laboratoires, les universités ou les entreprises.

À travers des conférences, des ateliers, l’association dénonce les obstacles qui empêchent celles-ci d’évoluer dans les sphères supérieures de la profession ainsi que les solutions à adopter pour se lancer dans des postes de management. Le succès de l’association de Cornell a donné des idées aux étudiantes du Texas et du Virginia-Maryland, qui ont monté des groupes similaires.