Virbac met Milpro® sur prescription par des maxi-présentations

Le marché des vermifuges et endectocides, estimé à 45 millions d’euros dans le seul circuit vétérinaire, est séparé en deux. Les chiens préfèrent les comprimés qui représentent près de 80 % du marché “chiens” (voir tableau). Alors que deux tiers des chats sont traités par des spot on, même si les comprimés continuent à peser pour plus du tiers (36 % en valeurs).

Un arôme “volailles” pour des prises spontanées

En lançant Milpro®, Virbac propose au (seul) circuit vétérinaire le premier générique de la marque leader aujourd’hui dans les comprimés vermifuges : Milbemax® (Novartis). Ces comprimés sont présentés, comme le princeps, en deux dosages chiens et deux dosages chats. Ils associent la milbémycine (nématocide) au praziquantel (cestodicide). La bioéquivalence n’étant pas adaptée pour juger de l’efficacité des principes actifs dans la lumière intestinale, les études d’efficacité par infestation expérimentale ont été refaites. Dans tous les dosages, les comprimés sont de petites tailles, quasi-identiques au princeps.

La formulation comprend un arôme “volailles”. La prise volontaire totale par le chien en est facilitée à 87 % chez les adultes et 100 % chez les chiots. Chez le chat, le taux de prise volontaire partielle ou totale s’élève à 75 %, ce qui est comparable au princeps selon cette étude d’appétence.

Des marques exclusives, des circuits étanches

Virbac ne souhaite pas que ses marques “exclusives vétérinaires” se retrouvent vendues en officines. Pour éviter ce glissement à la fois des marques et des clients des vétérinaires vers les pharmacies, il ne commercialise Milpro® qu’en grandes présentations “non exonérées” de prescription : des boîtes de 12 blisters de deux comprimés pour les petits dosages chiens (< 5 kg) ou chats (< 2 kg) ou de 24 blisters de 2 comprimés pour les chiens et les chats de poids supérieur. Il est donc nécessaire de déconditionner les blisters pour les délivrer au détail. Le prix d’achat est environ 5 % en dessous de celui du princeps en grands conditionnements.