Lutter contre le temps ou ses peurs ?

Celui qui n’a pas compris son histoire est condamné à la revivre…À la clinique comme à la maison, la problématique de la gestion du temps est finalement assez semblable. Ainsi que les conséquences qui s’ensuivent… Celui qui n’identifie pas les véritables raisons de sa difficulté à être organisé, et, qui plus est, à gérer son stress, aura du mal à changer. Du moins, dans l’immédiat.

Combien d’entre nous n’ont-ils pas déjà ressenti la peur de ne pas être parfaits, de l’échec et du regard des autres ? La crainte d’échouer dans sa mission est une des causes de la procrastination ou de la désorganisation. Entendez, ici, cette situation détestable où l’on décale l’exécution de ses tâches, où l’on bloque toute initiative, au lieu d’essayer d’anticiper et d’accomplir son travail.

Mieux vaut poser le problème, abandonner, par exemple, les images de perfection ou les objectifs irréalisables. Car, à y regarder de plus près, c’est aussi à partir d’un échec que l’on peut se construire et devenir plus expérimenté.

Pourquoi certains d’entre nous sont-ils incapables de déléguer, alors que l’équipe de la clinique est compétente et que le travail s’accumule ? Que fait-on pour mieux connaître ses collaborateurs au quotidien ? Il existe bien des méthodes éprouvées ou des outils adéquats pour améliorer son organisation au travail, pour optimiser son activité, mais aussi pour gagner du temps. Or, si l’on ne comprend pas ce qui se joue en nous dans certaines situations difficiles, toutes ces règles de gestion du temps – aussi judicieuses soient-elles – ne serviront pas à grand-chose. Avec une meilleure connaissance de soi – et des autres, surtout quand on dirige une structure –, les actions se mettront bien plus facilement en place. Notre dossier sur la gestion du temps décrypte des situations et explique les changements à adopter.