Après le H5N8 HP, le H5N2 HP

Les autorités sanitaires canadiennes ont confirmé, le 4 décembre, la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de sous-type H5N2 sur leur territoire. Les deux premiers foyers ont été détectés en Colombie-Britannique. Le début de la suspicion, en date du 30 novembre, concernait deux élevages : l’un de 7 000 poules reproductrices à Chilliwack et l’autre de 11 000 dindes à Abbotsford. Il y avait été noté une mortalité soudaine élevée : 10 % dans le foyer à Chilliwack et 50 % dans le foyer à Abbotsford, et ce en 24 à 48 heures.

Une origine inconnue

À ce jour, l’origine de la contamination est inconnue, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Près de la moitié de la Colombie-Britannique a été désignée « zone de contrôle primaire » par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (Acia), afin de prévenir la propagation de l’influenza aviaire dans les élevages de volailles de la province de l’ouest du Canada, le 8 décembre.

Les États-Unis, le Mexique, l’Afrique du Sud et plusieurs pays asiatiques ont réduit ou interdit l’importation de volailles provenant de la Colombie-Britannique, après que les volatiles de cinq fermes (désormais) de cette province ont été atteints par le virus. 146 000 volailles ont, d’ors et déjà, été abattues dans le but de limiter la diffusion de ce dernier.

Les autorités sanitaires canadiennes précisent qu’elles ont déjà été confrontées a des foyers d’influenza aviaire faiblement pathogène de sous-type H5N2 en Colombie-Britannique en 2005 et 2009. Selon elles, les virus en question auraient muté en souches hautement pathogènes.