DEP : bonne réactivité en France

Une première suspicion de diarrhée épidémique porcine (DEP) a été confirmée dans un élevage naisseur-engraisseur porcin dans le département du Nord cette semaine, grâce à la surveillance active des acteurs de terrain. Il a été placé, dans un premier temps, sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) dans l’attente des résultats d’analyses.

Une souche similaire à celle circulant en Europe ces derniers mois

Celles-ci ont révélé qu’il ne s’agissait pas de la souche hautement virulente de coronavirus qui sévit aux États-Unis, mais elle est apparentée à celle qui circule depuis quelques mois en Espagne, en Allemagne, en Italie¹ et, vraisemblablement, en Belgique. L’APMS est donc levé, et l’événement sera géré comme une maladie d’élevage, avec renforcement des mesures de biosécurité. Toujours, selon nos sources, le virus pourrait avoir été introduit sur le territoire français par un camion allemand.

Une morbidité chez les porcelets de près de 100 %

Diarrhées et vomissements d’une extension rapide ont été observés au sein de l’élevage en question. La morbidité (animaux malades) chez les porcelets a avoisiné les 100 %. Toutefois, il n’a pas été fait état du taux de mortalité, sans doute parce que non significatif.

La détection de cette forme de DEP sur l’Hexagone prouve le caractère opérationnel et la réactivité du dispositif de surveillance français.

• 1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1599 du 3/10/2014 page 32.