Une gestion prévisionnelle de l’équipe, la plus réaliste possible

Avant de nous lancer dans la gestion des ressources humaines (RH) de l’entreprise¹, nous avons commencé par clarifier les objectifs des associés. Chacun gère, au nom de tous les autres, un secteur d’activité propre. Depuis une dizaine d’années, nous articulons cette gestion des RH autour d’un prévisionnel que nous nous attachons à rendre le plus fin et le plus réaliste possible. Nous l’établissons entre octobre et décembre et il permet, lors de l’assemblée générale de fin d’année, de définir la politique globale de l’entreprise pour l’année suivante.

Lors de l’entretien annuel d’évaluation, chaque collaborateur reçoit ainsi une lettre de mission qui lui indique la direction dans laquelle il doit travailler, ce qui est attendu de lui pour l’année à venir. Des objectifs de chiffre d’affaires sont fixés par établissements, voire par secteurs d’activité, notamment en canine pour la chirurgie et l’ophtalmologie. Un reporting régulier est assuré chaque mois concernant les activités choisies pour être suivies, et les collaborateurs sont informés de l’atteinte ou non des chiffres d’affaires du prévisionnel. Nous organisons quelques réunions au cours de l’année pour faire un point de situation, à l’attention notamment des ASV qui n’auraient pas toujours eu l’information en temps et en heure.

Gestion prévisionnelle

Nous essayons par ailleurs de mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Cela nous permet de définir les priorités dans le plan de formation pour les cinq années à venir. Celles-ci sont établies au regard d’éventuelles carences constatées lors de l’exercice des équipes au quotidien. Notre prévisionnel sert enfin de fil rouge au déblocage de primes de résultats. Les collaborateurs savent au début de l’année que, si l’objectif fixé est atteint en décembre, ils peuvent compter sur une prime. En revanche, ils ne connaissent pas l’évolution de cette dernière en cas de dépassement. Si l’année n’est pas bonne et qu’un arbitrage se révèle nécessaire, nous le faisons toujours au profit des salaires les plus modestes.

• 1 6 cliniques : 7 associés, 5 salariés vétérinaires, 6 collaborateurs libéraux et 22 ASV.