Le vétérinaire atypique est-il ou non un spécimen étrange ?

Le vétérinaire atypique n’est pas un spécimen étrange. Il aime les animaux : plus de 80 % de l’échantillon affirment qu’ils suivraient de nouveau un cursus vétérinaire, en raison des qualités enseignées pendant la formation (connaissance scientifique dense, démarche diagnostique, capacités d’approches transversales et d’analyse, indépendance et travail dans l’urgence) et de son apport dans la carrière professionnelle (au cœur du métier ou ayant servi à l’ascension).

Certains vétérinaires soulignent leur fierté d’appartenir à notre confraternité. Ils évoquent la grande diversité de débouchés, qui réduit de manière significative le taux de chômage par rapport à d’autres secteurs, avec un retour toujours possible en clientèle. D’autres commentent le fait qu’avec le recul, ils ne referaient probablement pas une carrière vétérinaire car les études sont longues et difficiles. En outre, dans certains domaines, la reconnaissance est inférieure à celle des médecins, des pharmaciens ou des ingénieurs, avec des débouchés à l’international parfois difficiles. De plus, le qualificatif “vétérinaire” ne serait pas toujours considéré à sa juste valeur. Mais la passion de ces confrères pour le monde animal était trop forte dans leur jeunesse pour les faire douter.