Clinique vétérinaire d’Herbignac : écologique et sur mesure

Coiffée d’un bardage en bois, enveloppée de larges baies vitrées, dotée d’un vaste espace d’accueil, sécurisée, colorée et lumineuse, la clinique vétérinaire d’Herbignac a été pensée pour le confort de l’exercice, des animaux, des clients et du personnel. Les contraintes des 75 m² aménagés dans le domicile familial sont de l’histoire ancienne. « À deux vétérinaires, avec une seule salle de consultation, un accueil de 15 m², un unique poste d’assistante, sans salle de préparation ni parking, et des pièces particulièrement encombrées, il devenait difficile de travailler et de développer l’activité », explique Sébastien Knockaert.

Avec son épouse Alexandra, styliste-infographiste, Sébastien Knockaert a visité plusieurs cliniques (CHV Atlantia à Nantes, des structures à Saint-Nazaire, Chissay-en-Touraine, Pontchâteau) pour éviter les écueils et trouver des idées. C’est elle qui, durant trois ans, dessine, affine, et redessine les plans de la future clinique destinée à accueillir des clientèles canine, rurale et équine. « La construction en bois s’est rapidement imposée, se souvient Sébastien Knockaert. D’abord parce que nous étions satisfaits de notre maison en bois. Ensuite, je voulais un bâtiment de basse consommation, rapide à construire, à l’aspect extérieur différent de ce qui se voit habituellement dans une clinique. » Qui plus est, ce matériau s’intègre parfaitement à l’environnement, à savoir le parc naturel régional de Brière.

ESPACE DE VENTE ET DE STOCKAGE MINIMAL

Validée par le cabinet d’architecture nantais Belenfant et Daubas la construction de la structure dure un peu moins de neuf mois. Située à la sortie du bourg, la clinique vétérinaire d’Herbignac dispose désormais d’un parking d’une dizaine de places pour la clientèle, et de six privées à l’arrière du bâtiment. Trois fois plus grande que l’ancienne, implantée sur un seul niveau, elle offre une surface de 220 m² où l’espace de vente et de stockage est réduit au minimum. « Ce n’est pas mon truc ; je préfère me consacrer au métier de vétérinaire et valoriser l’acte, plus enrichissant », reconnaît Sébastien Knockaert qui, dans la mesure du possible, oriente ses prescriptions vers l’ostéopathie, la phytothérapie, l’homéopathie et l’aromathérapie, spécialités pour lesquelles il s’est formé pour limiter l’utilisation d’antibiotiques.

En raison de la densification de la population, la clinique a vu son activité rurale chuter de moitié ces dernières années, compensée par celles canine et équine. À l’arrière de la clinique, un terrain de 5 000 m² pourrait être prochainement aménagé pour accueillir les chevaux hospitalisés. Le chiffre d’affaires a déjà progressé de 400 000 à 500 000 €.