Femme, vétérinaire, rurale !

À l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, les praticiennes rurales sont à l’honneur. Des pionnières, qui se sont battues contre les préjugés et les interdits, aux plus jeunes, pour qui chausser les bottes va de soi, elles nous font partager leur regard sur une profession qui, soyons honnêtes, demeure encore essentiellement masculine.

Mais les temps changent ! Les principaux écueils et contraintes rencontrés dans les campagnes françaises sont les mêmes, que l’on soit homme ou femme. Les aptitudes physiques importent, mais ne font pas tout. Et, de toute façon, la féminisation de la profession est une réalité, à l’image de ce qui s’observe dans le domaine agricole : les femmes investissent la campagne à tous les niveaux. Les vétérinaires semblent, de ce point de vue, un peu plus frileux que leurs clients, moins ouverts. Les consœurs rurales sont encore bien peu nombreuses. Fin janvier 2015, l’annuaire Roy en recense 49 avec une activité rurale pure, dont 21 libérales (hors collaboratrices), et 426 praticiennes libérales et salariées ayant une activité mixte à dominante rurale. Les hommes sont quatre fois plus nombreux dans ce secteur, mais désormais davantage de femmes que d’hommes se tournent vers la pratique rurale.

• Voir notre dossier en pages 27 à 33 de ce numéro.