« Une utilité pour les animaux errants »

Quel est l’intérêt des alternatives à la chirurgie ?

Ces techniques pourraient avoir une utilité pour les chiens et les chats errants, car elles sont rapides et faciles à instaurer. En revanche, dans le cadre de l’exercice en clientèle, leur bénéfice me paraît limité, les praticiens pouvant d’ores et déjà proposer des implants de desloréline (agoniste de la GnRH).

Quel est le recul par rapport aux injections sclérosantes ?

Pour ma part, je ne les ai pas utilisées, mais, au Brésil, par exemple, des injections d’arginine et de gluconate de zinc ont été pratiquées dans le cadre de campagnes de stérilisation des animaux errants. Si leur efficacité a été démontrée, en revanche, leur inconvénient majeur est l’apparition fréquente d’un œdème, voire d’une fistule, et d’une douleur au point d’injection. Ces effets secondaires ne sont pas acceptables en clientèle.

Qu’en est-il de la recherche sur les vaccins ?

De nombreuses études sont en cours, avec différentes cibles : action anti-GnRH, anti-zone pellucide, anti-LH (hormone lutéinisante), etc. C’est un domaine qui fait parler de lui depuis longtemps. Un vaccin a même été mis sur le marché aux États-Unis, mais il a été retiré depuis.