Gripovac® 3 prend le nom de Respiporc Flu® 3 désormais distribué par IDT Biologika

Il faut compter sur un nouvel acteur dans le secteur de la vaccination animale dans la filière porcine française. Bien connu en Allema­gne, le laboratoire IDT Biologika étend en effet sa stratégie de développement à l’Europe entière. Pour ce faire, il reprend la main sur ses propres vaccins, qui étaient jusqu’alors distribués par d’autres. Le meilleur exemple est celui du Respiporc Flu® 3, vaccin trivalent (H1N1, H1N2 et H3N2 ) contre la grippe du porc, que Merial commercialisait en France jus­qu’à maintenant sous le nom de Gripovac® 3. « Notre contrat avec Merial arrivait à son terme, explique Paul Créac’h, responsable français de la mar­que allemande. C’était pour nous le moment de reprendre la main, même si Merial continue à le distribuer dans les pays où nous ne sommes pas encore présents. »

En France, environ 30 % des élevages vaccinent contre la grippe porcine. Afin de ne pas traiter à tort et à travers, le laboratoire confie par ailleurs aux vétérinaires des kits de diagnostics, composés d’écouvillons rectaux, qui sont analysés sous 48 heures. « Les données que nous récupérons permettent de surveiller les évolutions des souches grippales, souligne Paul Créac’h. C’est un outil important pour prévenir les épizooties. »

Un vaccin aussi contre C. perfringens de type A

Par ailleurs, ce laboratoire va lancer très prochainement le Clostriporc A®, le seul vaccin contre Clostridium perfringens de type A avec la valence de la toxine β2, responsable de diarrhées néonatales chez le porcelet. L’autorisation de mise sur le marché français a été obtenue en septembre 2014. L’année dernière déjà, un vaccin contre la maladie de l’œdème, Ecoporc Shiga®, a également été introduit sur le marché français après une AMM accordée en 2013.

« Les résultats obtenus dans les élevages vaccinant démontrent une rentabilité immédiate pour les producteurs, remarque Paul Créac’h. Sur le marché français, notre laboratoire est exclusivement focalisé sur les pathologies du porc, même si, en Allemagne, nous produisons des vaccins pour les volailles, les bovins, les lapins, les visons. Nous sommes aussi un acteur reconnu dans la lutte contre la rage de la faune sauvage. »

IDT insiste aussi sur le gain de rentabilité pour les éleveurs, notamment contre des pathologies comme la maladie de l’œdème, qui peut faire des ravages chez les porcelets. Avec ses trois vaccins spécifiques, le laboratoire espère bien se tailler une place de choix sur le marché français.