Le comportement animal : l’essor d’une spécialité

Discipline encore jeune (le premier diplôme interécoles de vétérinaire comportementaliste a été créé à la fin des années 1990), le comportement animal a dû trouver sa place dans la médecine vétérinaire, parmi tant d’autres spécialités. Mais, aujourd’hui, tout praticien joue un rôle de comportementaliste. Que ce soit pour délivrer des conseils d’éducation lors de la primovaccination ou solutionner des troubles d’hyperactivité, d’agressivité, ou encore des marquages intempestifs, cette disciplineest désormais associée aux pratiques quotidiennes de toute clinique. Une donnée éloquente : depuis leur lancement, il y a une vingtaine d’années, les phéromones ont traité quelque 15 millions de chiens et de chats dans le monde, et font l’objet d’une recherche active. Zoopsychiatrie, éthologie : à l’image de la psychiatrie humaine, plusieurs courants de pensée cohabitent, et parfois s’affrontent, dans le volet vétérinaire. Cela n’a pas toujours été un long fleuve tranquille¹, mais chaque “école” a su mener sa barque pour se structurer et proposer des formations aux confrères. La discipline est même devenue une spécialité à part entière l’année dernière en France et, de l’avis de ses acteurs, connaît un plein essor. Cursus diplômants ou non, “philosophie” enseignée, modalités d’apprentissage… Dans la somme des cours qui existent, faire son choix n’est pas toujours simple. Pour mieux se repérer, nous avons recensé l’offre soumise aux vétérinaires, réalisé un tableau synthétique et recueilli la vision des différents intervenants sur leur discipline.

Rendez-vous en pages 29 à 35 pour notre dossier dédié.

• 1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1443 du 25/3/2011 en pages 12 et 13.