Crampes du scottish terrier

Trente et un chiens sont inclus dans l’étude : 19 sont atteints de crises spastiques généralisées et 12 de crises partielles avec sautillement limitées à un membre postérieur. L’affection se manifeste lors d’une période d’excitation, de stress ou d’exercice, et avant 1 an dans 76 % des cas. Les femelles sont plus fréquemment atteintes (75 %). La présence de chiens atteints de dégénérescence cérébelleuse suggère une composante héréditaire. La fréquence des crises diminue avec le temps, grâce à une diminution de l’exposition aux stimuli déclencheurs. 12 individus ont des signes modérés que les propriétaires interprètent comme des crampes, ne nécessitant pas de médication à leurs yeux. 4 ont même appris eux-mêmes à arrêter la crise en s’asseyant calmement. La fluoxétine diminue la fréquence et la durée des crises chez 7 chiens, mais est sans effet chez un animal atteint sévèrement. Le diazépam a permis de diminuer la fréquence de ses crises. La valériane officinale et la vitamine E, utilisées empiriquement, se sont montrées sans effet dans cette étude.

Urkasemsin G., Olby N. J. Clinical characteristics of scottie cramp in 31 cases. J. Small Anim. Pract. 2015;56:276-280.