Dossier
Auteur(s) : Lorenza Richard
Les perspectives qui s’offrent aux vétérinaires dans les secteurs aquacoles sont multiples, bien que le nombre de postes reste limité. Qu’ils soient praticiens, dans la recherche ou dans l’administration, ils y ont leur place, comme en témoignent les confrères que nous avons interrogés. Tour d’horizon, non exhaustif, des possibilités d’orientation dans cette voie.
Notre enquête effectuée auprès de confrères et de consœurs exerçant de près ou de loin en milieu aquacole fait apparaître plusieurs profils et secteurs d’activités différents. Ces domaines concernent aussi bien la pratique, la recherche, l’enseignement, l’administration, les laboratoires d’analyse que les firmes d’aliments ou de médicaments.
Chaque praticien libéral mixe plusieurs types de production, mais a une activité de prédilection : poissons marins (bars, daurades, turbots), d’eau douce (truites essentiellement, poissons d’étang) ou d’ornement, coquillages (huîtres, coquilles Saint-Jacques), ou encore protection de l’environnement et recherche d’une aquaculture durable. De une à plusieurs visites annuelles sont effectuées sur sites, selon la période et l’activité, pour veiller sur la santé et l’hygiène des élevages, réaliser le suivi de la qualité des produits (prévention de maladies, biosécurité, prophylaxie sanitaire et protocoles de soins, contrôle de l’alimentation, etc.). Quelques structures comportent un laboratoire d’analyse interne. Certains praticiens travaillent essentiellement avec d’importants producteurs, d’autres pour des associations ou de petits élevages, ou encore pour des aquariums publics ou de recherche, rattachés à une structure ou en tant que consultants indépendants. Dans tous les cas, les déplacements sont nombreux en raison de l’éclatement des clientèles. Les praticiens disposent de mandats sanitaires nationaux afin d’assurer un bon maillage du territoire. Certains accomplissent des missions à l’étranger, où une expertise d’expérience est demandée. Enfin, la plupart assurent des formations auprès des différents professionnels.
Le praticien salarié exerce dans une structure libérale, de groupements d’éleveurs, de GDS aquacole, etc.
L’aquaculture peut représenter un pan seulement de l’activité de certains praticiens, qui travaillent essentiellement en canine ou en mixte, ou encore dans des structures orientées vers les productions animales, dont la filière aquacole.
Les vétérinaires peuvent intégrer une équipe de recherche dans les laboratoires dédiés aux pathologies des poissons ou des coquillages : Ifremer, Inra, Cirad, IRD, CNRS, Irstea, etc. Une thèse universitaire est requise. Des recherches sont réalisées en France ou à l’étranger, et des déplacements sur sites sont également effectués.
Des confrères exercent pour le milieu aquacole au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, à la DGAL, dans les DDCSPP, à la Commission européenne ou encore à l’OIE, etc.
Il s’agit de confrères maîtres de conférences ou formateurs intervenant dans les écoles1.
• Plusieurs laboratoires vétérinaires publics, au sein des départements français, maintiennent une activité d’analyse dédiée à l’aquaculture.
• Les laboratoires privés sont des structures vétérinaires ou de prestataires de services qui disposent également de certaines compétences dans ce domaine.
Nos confrères y exercent en tant que chefs de produits, de projets, en service vétérinaire, en recherche et développement, etc. Ils délivrent également des conseils aux éleveurs sur sites.
ASPS : association Santé poissons sauvages
BPMED : bureau des produits de la mer et d’eau douce
Cirad : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
CNPMEM : Comité national des pêches maritimes et des élevages marins
CNRS : Centre national de la recherche scientifique
DD (CS) PP : direction départementale (de la cohésion sociale et) de la protection des populations
DGAL : Direction générale de l’alimentation
GDS : groupement de défense sanitaire
Ifremer : Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
Inra : Institut national de la recherche agronomique
IRD : Institut de recherche pour le développement
Irstea : Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture
ISPV : inspecteurs de la santé publique vétérinaire
LDV : laboratoire départemental vétérinaire
LGPMM : laboratoire de génétique et de pathologie des mollusques marins
OIE : Organisation mondiale de la santé animale
Savu : service aquacole d’assistance vétérinaire et d’urgence
SSA : service de sécurité sanitaire des aliments
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