Savoir surfer sur la vague

Si, à leur entrée à l’école vétérinaire, la majorité des étudiants ne sont pas conscients – car pas assez sensibilisés – de l’éventail des activités et espèces concernées par la profession (outre les chiens, les chats ou encore les chevaux), il en est un secteur pour lequel cela est encore plus vrai : la filière aquacole. Et pour cause. L’enseignement dédié à l’aquaculture est encore bien timide dans nos écoles vétérinaires françaises, qui pèchent dans ce domaine, quand il n’en est pas totalement absent.

Aussi, les férus d’aquaculture se tournent souvent vers des formations dispensées dans des universités en France et à l’étranger.

Pourtant, la production mondiale de poissons et de coquillages est en pleine expansion pour alimenter la population humaine en protéines animales. Et elle le sera encore davantage dans les décennies à venir, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). C’est à se demander pourquoi notre profession ne s’engouffre pas dans ce courant prometteur en termes d’opportunités et de reconnaissance, au risque de laisser filer ce créneau à d’autres.

Certains confrères et consœurs ont, cependant, choisi de faire le grand plongeon dans cette filière, qu’ils soient praticiens, dans la recherche, l’administration ou encore dans les laboratoires d’analyse, secteurs public et privé confondus, qu’ils s’occupent de la santé de poissons d’élevage, d’ornement, de coquillages, tout en s’engageant dans une démarche de développement durable.

Retrouvez dans notre dossier¹ leurs témoignages et leurs points de vue, qui pourraient appâter de nouvelles recrues issues des écoles ou faire émerger un désir de reconversion.

• 1 Pages 48 à 53.