Le taux de vitamine D serait un indicateur de survie

En plus de son rôle dans l’absorption du calcium, la vitamine D, dont de nombreuses cellules possèdent des récepteurs, est impliquée dans de multiples processus physiologiques. Un déficit en vitamine D peut être associé à des troubles comme l’hypertension, le diabète et certaines affections cardio-vasculaires. Des chercheurs britanniques1 se sont intéressés au pronostic vital de 99 chats hospitalisés (sans en préciser le motif) et à leur concentration sérique en vitamine D, sous la forme circulante de 25-hydroxyvitamine D. L’équipe a mis en évidence que les chats présentant un taux de vitamine D faible (< 73,6 nmol/l) survivaient moins au cours des 30 premiers jours de leur hospitalisation. Alors que l’évaluation du pronostic des chats admis dans une unité de soins intensifs nécessite la prise en compte de nombreux paramètres, tels que la pression artérielle, l’hématocrite et l’urémie, la vitamine D à elle seule pourrait être un élément prédictif simple du risque de mortalité. Pour les chercheurs, c’est un nouveau pas vers la compréhension du rôle complexe de cette vitamine. Les auteurs indiquent que des travaux supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si la correction de cette hypovitaminose pourrait améliorer la survie des chats.

• 1 Titmarsh H., Kilpatrick S., Sinclair J. et coll. Vitamin D status predicts 30 day mortality in hospitalised cats. PLos One, 13/5/2015.