Vers une contractualisation pour sécuriser la marge des producteurs ?

À l’exception des deux principaux acheteurs du marché du porc breton (MPB), Bigard et Cooperl, les acteurs de la filière se sont réunis une nouvelle fois, le 27 août, au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, afin de trouver des solutions pour sortir de la crise actuelle. L’objectif principal était d’étudier des pistes pour améliorer les relations commerciales entre les acteurs de la filière : éleveurs, abatteurs, salaisonniers, distributeurs, MPB, fournisseurs d’alimentation animale et chambres d’agriculture.

La réunion a permis d’aborder les différentes possibilités de contrats (éleveurs/abatteurs, éleveurs/abatteurs/salaisonniers, éleveurs/fournisseurs d’aliments, etc.), afin de sécuriser, sur la durée, les prix et les volumes.

Le ministère a indiqué que cette contractualisation pourrait être un moyen de sécuriser la marge du producteur contre les fluctuations des cours, que ce soit sur les carcasses ou les aliments.

Des caisses de sécurisation

La mise en place possible de « caisses de sécurisation » (provisionnées quand tout va bien et pour partager les risques de fluctuation des marchés) a également été évoquée, avec des versements à ces caisses qui pourraient être défiscalisés. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, fera circuler ses propositions sur les différents types de contrats, d’ici à mi-septembre.

Enfin, il s’agira aussi, par la suite, de réfléchir aux évolutions à apporter au MPB, qui demeure un élément central pour la fixation du prix du porc.