Plans de surveillance et de contrôle : bilan 2014

L’année dernière, quelque 60 000 prélèvements ont été effectués par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dans toutes les filières de l’alimentation et aux différentes étapes de la chaîne alimentaire, de la production à la mise sur le marché. La majorité d’entre eux l’ont été au niveau de la production primaire, notamment dans la filière des animaux de boucherie, où ont été réalisés 57 % des prélèvements, et dans les filières volailles et produits de la pêche, avec respectivement 22 % et 7 %, suivis de la filière lait (5 %).

Les résultats révèlent qu’en productions animales, les taux de conformité des plans sont jugés bons, car ils varient de 96 à 100 %, à l’exception du plan de surveillance des viandes fraîches de poulet à l’abattoir, pour lequel la prévalence de Salmonella a été estimée à 14 %. Toujours dans la filière volailles, il ressort que les pourcentages de résistance des souches de Campylobacter jejuni isolées chez le poulet de chair n’évoluent pas par rapport aux années précédentes. Concernant l’évolution de la sensibilité aux antibiotiques des souches d’Escherichia coli, la résistance aux céphalosporines et à la tétracycline semble diminuer, alors qu’elle augmente pour les quinolones et les fluoroquinolones, indique le ministère. De plus, l’étude de la multirésistance montre qu’environ 85 % des souches portent au moins une résistance à un des antibiotiques testés.

Du côté des productions végétales, les taux de conformité sont de 97 % pour le plan de surveillance (prélèvements réalisés de façon aléatoire dans la population concernée) et de 94 % pour le plan de contrôle (échantillonnage ciblé) pour les résidus de produits phytopharmaceutiques. Les non-conformités consistent en des dépassements des limites maximales autorisées ou bien en la présence de substances non autorisées pour une culture donnée.

• 1 http://bit.ly/1k1rofj.

• Source : ministère de l’Agriculture.