En-ga-gé !

Le bien-être animal ? Une évidence pour tout confrère qui en est un acteur au quotidien dans sa pratique. Pour autant, la profession n’a-t-elle pas à s’améliorer dans le faire savoir de ses savoir-faire ? Le débat sur le bien-être animal prend de l’ampleur dans la société, avec des approches plus ou moins partiales ou passionnées. Le praticien, par son approche scientifique, son expertise, sa vision globale à la fois de l’animal, de la situation de l’élevage, de la complexité de la situation économique, sociale, humaine, et aussi par sa proximité avec les propriétaires, est une pierre indispensable de l’édifice. Le rôle des vétérinaires est, ici, légitime.

À la profession d’aimanter ce mouvement sur le bien-être (la bientraitance ?) animal. À chaque confrère d’être le héraut de la pédagogie et de l’information à transmettre aux propriétaires ou aux futurs acquéreurs, d’être le passeur des nouvelles mesures réglementaires qui, si elles peuvent paraître de prime abord rébarbatives au grand public, sont là pour protéger l’animal, répondre à des objectifs sanitaires, de traçabilité, de responsabilisation. La profession doit être porteuse du message auprès des détenteurs d’animaux.

Chaque confrère est aussi un lanceur d’alerte. Les situations auxquelles il peut être confronté au quotidien sont en effet variées et complexes.

Il est aussi la sentinelle des circonstances de maltraitance animale.

La réforme de l’Ordre réaffirme le positionnement du vétérinaire dans la prise en compte du bien-être animal. L’habilitation sanitaire et le mandatement appuieront aussi cette démarche.

Le récent colloque organisé par le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires a été riche d’enseignements sur notre métier, garant du bien-être animal. Découvrez-en les contours en pages 10 et 11 de ce numéro de La Semaine Vétérinaire.