MALADIES INFECTIEUSES
Pratique mixte
L’ACTU
Auteur(s) : Stéphanie Padiolleau
Le bilan 2014 des maladies infectieuses a été publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, dans le numéro spécial du Bulletin épidémiologique.
En 2014, aucun cas n’a été détecté en ce qui concerne la brucellose ovine et caprine ; la brucellose bovine ; le varron ; la tremblante classique chez les ovins et les caprins ; la forme classique de l’encéphalopathie spongiforme des bovins ; la fièvre catarrhale ovine sur le territoire continental, et en Corse depuis mai 2014.
Le programme de surveillance a mis en évidence quelques cas d’encéphalopathie spongiforme bovine atypique (trois animaux identifiés à l’abattoir), de tremblante atypique (cinq caprins et quatre ovins identifiés à l’équarrissage, et un à l’abattoir) et de leucose bovine enzootique (deux animaux).
Pour la tuberculose, 6,5 % des exploitations ont fait l’objet d’un contrôle par intradermo-tuberculination simple (IDS, 10 990 troupeaux) ou comparative (IDC, 2 724 troupeaux) : 52 départements ont arrêté le contrôle prophylactique systématique. Le zonage a évolué, avec un renforcement du dépistage dans le Calvados, la Sarthe et la Marne. 38 % des troupeaux testés en IDS et 57 % de ceux testés en IDC sont situés dans quatre départements : la Charente, la Côte-d’Or, la Dordogne et les Pyrénées-Atlantiques.
Un résultat positif a été constaté dans 1,2 % des exploitations tuberculinées par IDS, et dans 4,2 % de celles testées par IDC, avec 105 foyers incidents et 190 foyers prévalents, pour un total de 83 troupeaux prévalents au 31 décembre 2014, soit une incidence annuelle de 0,05 % et une prévalence de 0,075 %, chiffres stables depuis 2012. 46 % des foyers incidents se situent en Aquitaine. Une forte augmentation du nombre de nouveaux foyers est observée en Charente, tandis que ce nombre ne cesse de diminuer en Bourgogne. Plus de 78 % des nouveaux foyers ont été détectés dans les élevages au cours du dépistage prophylactique ou de celui effectué dans les exploitations en lien épidémiologique avec des foyers.
9,8 % des cheptels ont au moins un animal séropositif pour la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR), et l’incidence nationale est de 1,9 % pour la campagne 2013-2014. 65,9 % des cheptels continentaux sont qualifiés “indemnes d’IBR” (A) ou “contrôlés en IBR” (B) pour la campagne 2013-2014, versus 33 % en 2001-2002. La prévalence varie de 0,03 à 89,6 %, selon les départements, et l’incidence varie de 0 à 10 %. Les plus faibles proportions de cheptels qualifiés sont situées dans la moitié sud du pays, et les plus fortes dans les grands bassins de production, les prévalences les plus basses étant observées dans les zones à orientation laitière.
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