Les médecines non conventionnelles “autour de la chirurgie”

De nombreuses molécules et techniques issues des médecines non allopathiques trouvent leur place dans les périodes péri-opératoires. Résumé d’un module consacré à la place des biothérapies dans ce contexte.

Homéopathie autour de la chirurgie

Pour accélérer le réveil lors d’anesthésie fixe, Arnica 15CH peut être employé. Lors de réveil très lent, avec un animal vivant au ralenti, Opium 15CH est pertinent. Pour gérer la douleur postopératoire et optimiser la cicatrisation, Traumasédyl®, à la dose de 10 gouttes par chien ou par chat, trouve sa place. Staphysagria 9CH active la cicatrisation de la plaie chirurgicale. Pyrogenium 30CH possède, quant à lui, une action antibiotique.

Source : conférence de Richard Blostin.

Phytothérapie autour de la chirurgie

Pour la gestion de la douleur, le cassis, qui a un effet comparable aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), mais sans effet délétère sur la muqueuse gastrique, peut être employé. La reine-des-prés, qui contient du salicylate de méthyle, a des propriétés analgésiques et antipyrétiques. La valériane a un effet GABAergique myorelaxant et neurosédatif. En local, l’extrait de plante standardisé d’hamamélis dilué à 10 % a un effet bactériostatique, anti-inflammatoire et astringent.

Source : conférence de Patrick Conesa.

Améliorer la cicatrisation par les plantes

En local, peuvent être employées la bardane pour ses propriétés antibiotiques, l’échinacée pour son effet immunostimulant, la pensée sauvage pour son action émolliente et l’hamamélis pour son effet vasculotrope. Par voie orale, les plantes contenant du silicium, comme la prêle, l’ortie (parties aériennes) et le bambou induisent la multiplication des fibroblastes et la synthèse des molécules d’élastine. Une association avec l’alfalfa, qui a un effet anabolisant protéique, peut être intéressante. D’autres plantes peuvent être utiles, telles que l’alchémille et ses tanins à action cicatrisante, le mélilot qui réduit l’œdème péri-opératoire et la consoude qui est cicatrisante et kératolytique.

Source : conférence de Claude Faivre.

Préparation manuelle d’une intervention chirurgicale

L’acupuncture permet d’agir sur les douleurs pathologiques et chirurgicales. Elle s’applique par une stimulation du point 36 Estomac, 20 minutes avant et pendant l’intervention. L’ostéopathie apporte, quant à elle, une détente musculo-squelettique et la levée des spasmes. Elle baisse l’appréhension au toucher, apporte un confort, facilite l’attente peropératoire et limite la prise médicamenteuse.

Source : conférences de François Gonneau et Jean-Claude Colombo.